Découvrez le Kaï Ken 甲斐犬 . . .
Race confidentielle japonaise
Tous les textes ci-dessous sont uniquement rédigés grâce à des sources officielles (standards) et des témoignages de différents éleveurs et propriétaires de Kaï Ken au Japon. Par ailleurs, les photos utilisées pour illustrer cet article sont la propriété exclusive de leur propriétaire.
Toute copie partielle ou intégrale de cet article et des photos qui le composent est strictement interdite sans autorisation préalable. Pour cela vous pouvez me contacter à l'adresse suivante : [email protected] . En vous remerciant d'avance de respecter mon travail.
Je remercie les éleveurs et les propriétaires japonais de Kaï Ken pour leur aide précieuse sans laquelle la réalisation de cet article aurait été tout simplement impossible.
ブリーダーさん、オーナーさん、どうもありがとうごいました。
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Je vous souhaite une agréable lecture,
Carine
Carine
Remarque : les chiffres indiqués après certains mots correspondent à des renvois vers la fin de l'article.
1. Petite Introduction : Les Nihon Ken
Les chiens japonais1 appartiennent au Groupe 5 (Chien de type Spitz et de type primitif), Section 5 (Spitz asiatiques et races apparentés) et se différencient de façon générale selon 3 catégories : les ‘Ko Gata’2, les ‘Chyuu Gata’3 et les ‘Ô Gata’4. Dans la catégorie ‘Ko Gata’ on retrouve le Shiba Inu (柴犬), la ‘Ô Gata’ concerne les Akita Ken (秋田犬) :
L'Akita Ken 秋田犬
« BREF APERCU HISTORIQUE : A l’origine, toutes les races canines japonaises étaient de petite à moyenne taille et il n’existait aucune race de grande taille. Dès 1603, provenant de la région d’Akita, les chiens nommés « Akita Matagis » (chiens de taille moyenne pour la chasse à l’ours) ont été employés comme chiens de combat. Depuis 1868, la race a été croisée avec le Tosa et avec des Mastiffs. A la suite de ces croisements, la taille de la race augmenta, mais certains traits caractéristiques propres aux chiens de type Spitz disparurent.
En 1908, les combats de chiens furent interdits. La race fit néanmoins préservée et améliorée ; elle devint par la suite une grande race japonaise, et, en 1931, 9 chiens d’élite furent désignés comme « Monuments Historiques ».
Pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945) il était courant d’employer des peaux de chiens pour confectionner des vêtements militaires. La police ordonna la capture et la confiscation de tous les chiens sauf les Bergers allemands qui étaient réservés pour des tâches militaires.
Certains amateurs essayèrent de circonvenir la loi en croisant leurs chiens avec des Bergers allemands. A la fin de la seconde guerre mondiale, le nombre des Akitas étant dangereusement réduit et les chiens se présentaient sous trois types différents : 1) des Akitas Matagis, 2) des Akitas chiens de combat et 3) des Akitas/Bergers allemands. La situation de la race était gravement perturbée. Pendant la période de la restauration de la race pure après la guerre, Kongo-go, un chien de la ligne de sang Dew a, jouit d’une popularité passagère, mais extrêmement importante ; ce chien présentait extérieurement les traits caractéristiques de l’influence de Mastiffs et de Berges allemands. Le nombre des éleveurs d’Akita augmenta et la race devint très prisée du public. Cependant, des amateurs éclairés refusèrent d’accepter ce type de chien comme vraie race japonaise et s’efforcèrent d’éliminer les caractéristiques des races étrangères en faisant des croisements avec des Matagi Akitas ; le but était de retrouver le type original de la race. Ces efforts couronnés de succès ont permis de stabiliser la souche pure de l’Akita de grande taille bien connu de nos jours. » (Standard FCI N° 255 AKITA)
En 1908, les combats de chiens furent interdits. La race fit néanmoins préservée et améliorée ; elle devint par la suite une grande race japonaise, et, en 1931, 9 chiens d’élite furent désignés comme « Monuments Historiques ».
Pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945) il était courant d’employer des peaux de chiens pour confectionner des vêtements militaires. La police ordonna la capture et la confiscation de tous les chiens sauf les Bergers allemands qui étaient réservés pour des tâches militaires.
Certains amateurs essayèrent de circonvenir la loi en croisant leurs chiens avec des Bergers allemands. A la fin de la seconde guerre mondiale, le nombre des Akitas étant dangereusement réduit et les chiens se présentaient sous trois types différents : 1) des Akitas Matagis, 2) des Akitas chiens de combat et 3) des Akitas/Bergers allemands. La situation de la race était gravement perturbée. Pendant la période de la restauration de la race pure après la guerre, Kongo-go, un chien de la ligne de sang Dew a, jouit d’une popularité passagère, mais extrêmement importante ; ce chien présentait extérieurement les traits caractéristiques de l’influence de Mastiffs et de Berges allemands. Le nombre des éleveurs d’Akita augmenta et la race devint très prisée du public. Cependant, des amateurs éclairés refusèrent d’accepter ce type de chien comme vraie race japonaise et s’efforcèrent d’éliminer les caractéristiques des races étrangères en faisant des croisements avec des Matagi Akitas ; le but était de retrouver le type original de la race. Ces efforts couronnés de succès ont permis de stabiliser la souche pure de l’Akita de grande taille bien connu de nos jours. » (Standard FCI N° 255 AKITA)
Pour en savoir plus sur l'Akita-Ken, le Shiba-Ken et d'autres primitifs, rendez-vous sur le forum "L'art de Vivre avec un Primitif" :
Le Shiba Ken
柴犬
« BREF APERCU HISTORIQUE : Le Shiba est une race japonaise autochtone depuis les temps les plus anciens. A l’origine, le mot « Shiba » indique quelque chose de petit, un « petit chien ». Son habitat naturel était la région montagneuse face à la mer du Japon, où il était utilisé à la chasse au petit gibier et aux oiseaux. Selon les endroits d’où ils provenaient, il y avait de petites différences entre les sujets de cette race. Du fait que pendant la période allant de 1898 à 1912 des chiens comme les Setters anglais et les Pointers furent importés au Japon, on se mit à chasser pour le plaisir dans le pays et les Shiba et ces chiens anglais furent fréquemment croisés ; de ce fait le Shiba de pure race devint rare, si bien qu’entre 1912 et 1926, même dans son habitat, la race se réduisit à l’extrême. Vers 1928, des chasseurs et des lettrés, préoccupés par le maintien du Shiba de pure race, commencèrent sérieusement à sauvegarder les quelques lignées pures et, en 1934, un standard unifié de la race fut établi. En 1937, le Shiba fut déclaré « monument naturel », à la suite de quoi la race fut élevée et améliorée pour devenir la magnifique race que nous connaissons aujourd’hui. » (Standard FCI N°257 SHIBA)
Et pour finir, les ‘Chyuu Gata’ regroupent les 4 races que sont le Hokkaïdo Ken (北海道 犬), le Kishu Ken (紀州犬), le Shikoku Ken (四国犬) et bien entendu le Kaï Ken (甲斐犬) :
Le Kishu Ken 紀州犬
« BREF APERCU HISTORIQUE : Cette race descend de chiens de taille moyenne qui existaient autrefois au Japon. Elle s’est fixée dans les régions montagneuses de Kishu (Préfecture de Wakayama et de Mie). A l’origine, la robe de ces chiens présentait souvent des marques voyantes de couleur rouge ou sésame et des bringeures. Toutefois, à partir de 1934, seules les robes unicolores furent admises, de sorte que, depuis 1945, ces marques voyantes ont disparus à jamais. Actuellement, la robe blanche peut apparaître dans cette race. Ces chiens servent aujourd’hui surtout à la chasse au sanglier, mais jadis ils ont aussi chassé le cerf. On a donné à la race le nom de la région dont elle provient. En 1934, cette race a été déclarée « Monument naturel ». » (Standard FCI N°318 KISHU)
Le Shikoku Ken 四国犬
« BREF APERCU HISTORIQUE : Cette race remonte à des chiens de taille moyenne qui existaient au Japon aux temps anciens. Le Shikoku était élevé comme chien de chasse, surtout pour le sanglier, dans les régions montagneuses de la Préfecture de Kochi. On l’appelle parfois « Kochi Ken » (chien de Kochi). Il existait trois variétés de cette race : Aw a, Hongaw a et Hata, toutes trois portant le nom de la région où on les élevait. C’est le Hongaw a qui conserva le plus haut degré de pureté parce que la région d’élevage n’était facile d’accès de nulle part. Ces chiens sont tenaces et suffisamment agiles pour parcourir une région montagneuse. Ils sont caractérisés par leur robe couleur sésame. La race prit son nom de la région et fut déclarée « Monument naturel » en 1937. » (Standard FCI N°319 SHIKOKU)
Le Hokkaïdo Ken 北海道犬
« BREF APERCU HISTORIQUE : On dit que cette race descend des chiens japonais de taille moyenne qui ont accompagné des émigrants de Honshu, la principale île du Japon, à Hokkaido pendant l’ère Kamakura (dans les années 1140), alors que les échanges entre l’île de Hokkaido et le district de Tohoku se développèrent. Lorsqu’en 1937 cette race fut déclarée « Monument naturel », elle prit le nom de la région dont elle est originaire. Elle est aussi connue sous le nom de « Ainu-ken », vus que les Ainus, les autochtones de l’île de Hokkaido, employaient ces chiens à la chasse à l’ours et à d’autres animaux. La morphologie du Hokkaido le rend apte à endurer le froid rigoureux et à supporter de fortes chutes de neige. Il fait également preuve d’une sûre appréciation des choses et d’une grande résistance. » (Standard FCI N° 261 HOKKAIDO)
2. Un peu de culture générale
En petite parenthèse linguistique, je tiens à préciser que le caractère ‘chien’ en japonais noté 犬 se lit ‘Inu’ mais aussi ‘Ken’ selon le contexte. La lecture normalement correcte devrait être 'Inu' lorsque l'on désigne les races (par exemple : Akita-Inu, Kaï-Inu, Shiba-Inu, etc.). Mais l'usage veut que l'on prononce le caractère 犬 'Ken'.
Note : dans tout l’article je mentionnerai les ‘Ko Gata’, ‘Chyuu Gata’ et ‘Ô Gata’, je signifie par là les ‘Ko Gata Ken’, ‘Chyuu Gata Ken’ et ‘Ô Gata Ken’ respectivement.
Concernant l’origine des noms donnés aux races japonaises, ‘Kyushu’ (en vert, Carte1), ‘Shikoku’ (en jaune, Carte 1) et ‘Hokkaïdo’ (en rouge, Carte 1) correspondent aux noms de 3 îles principales du Japon. ‘Akita’ est le nom d’une préfecture (entourée en orange, Carte 2), dans la région de Tohoku.
Note : dans tout l’article je mentionnerai les ‘Ko Gata’, ‘Chyuu Gata’ et ‘Ô Gata’, je signifie par là les ‘Ko Gata Ken’, ‘Chyuu Gata Ken’ et ‘Ô Gata Ken’ respectivement.
Concernant l’origine des noms donnés aux races japonaises, ‘Kyushu’ (en vert, Carte1), ‘Shikoku’ (en jaune, Carte 1) et ‘Hokkaïdo’ (en rouge, Carte 1) correspondent aux noms de 3 îles principales du Japon. ‘Akita’ est le nom d’une préfecture (entourée en orange, Carte 2), dans la région de Tohoku.
Enfin, le Kaï Ken est tout simplement originaire du district de Kaï, aujourd’hui préfecture de Yamanashi, région bordée par les montagnes, pas loin de Tokyo sur l’île principale Honshu (en orange, Carte 1).
3. L'histoire du Kaï Ken au Japon
La race, considérée comme l’une des plus anciennes du Japon, a longtemps été isolée géographiquement parlant (voir paragraphe précédent). C’est pourquoi certains pensent qu’il s’agit de la race la plus « pure » – n’ayant subi aucun croisement – mais aussi la plus primitive. On estime que le Kaï Ken est l’une des races les plus anciennes du Japon, sans qu'il y ait eu la moindre mutation, le moindre croisement ou une quelconque intervention de l’homme, ce qui fait d'elle la race la plus primitive, la plus « pure » des Spitz japonais.
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Hormis le Akita Ken, les chiens japonais sont utilisés pour la chasse, activité qui s’est développée avec l’introduction de l’arme à feu. Les ‘Chyuu Gata’ sont en fait des chasseurs ‘polyvalents’ : chasse aux oiseaux (鳥, ‘Tori’), au cerf (鹿, ‘Shika’), au sanglier (猪, ‘Inoshishi’) mais aussi à l’ours (熊, ‘Kuma’).
Le Kaï Ken a au départ été spécialisé pour la chasse au sanglier et au cerf.
« Le Kaï Ken possède une tendance prononcée à aller en meute, ce qui, on le suppose, aurait pu aussi contribué à sauvegarder la pureté de la race. » (Aperçu historique, Standard F.C.I. N° 317 KAI)
Les obstacles naturels des plus difficiles tels que fourrés ou falaises abruptes ne l’arrêtent pas. Les Kaï Ken sont décrits par les écrits traditionnels comme des « chasseurs naturels » et ils sont particulièrement connus pour nager et même grimper aux arbres dans leur poursuite du gibier.
« Le Kaï peut grimper aux arbres afin de chasser »
A l’origine deux types de Kaï Ken existaient. Kaïkuro et Daïro en sont les grands fondateurs. Kaïkuro, modèle du type ‘Shishi Gata’5, chien costaud, trapu, dont la tête rappelait celle d’un ours. Quant à Daïro, célèbre pour la chasse au cerf, il avait un corps raffiné, des lignes épurées et une tête de renard ; il a donné le type ‘Shika Gata’6.
Rappel : 'Shika' = cerf ; '(Ino)Shishi' = sanglier.
Rappel : 'Shika' = cerf ; '(Ino)Shishi' = sanglier.
Cependant, de nos jours, on ne distingue plus vraiment les deux types (ou cela se fait rare) et les Kaï Ken que l’on voit aujourd’hui sont bien souvent un mélange des deux, l’un n’étant pas préféré à l’autre.
En 1934, le Kaï Ken a été déclaré « Monument naturel » et est enfin reconnu, la même année, par le JKC (Japan Kennel Club).
En 1934, le Kaï Ken a été déclaré « Monument naturel » et est enfin reconnu, la même année, par le JKC (Japan Kennel Club).
4. Le Kaï Ken et la culture
Bien entendu aujourd’hui la plupart des ‘Chyuu Gata’ se sont « convertis » en chiens de compagnie néanmoins certains ont encore la chance de pouvoir pratiquer la chasse, en hiver et à des endroits précis. Les propriétaires de tels chiens sont plus que ravis de les voir exceller sur le terrain.
Mais en partie du fait de leur courage légendaire lorsqu’ils chassent, on pensait à l’époque que le Kaï Ken serait trop primitif pour devenir un chien de compagnie. Ce mythe a disparu depuis.
De plus, il faut aussi savoir que dans la tradition japonaise, les chiens étaient fait pour vivre dehors, attachés à un piquet près de leur niche, mais pas pour être dans la maison avec la famille. Bien qu’aujourd’hui les chiens sont dits ‘domestiques’, nombre de chiens sont encore dehors toute leur vie et certains Kaï Ken n’y échappent pas. Parmi ceux qui ont la chance de pouvoir faire partie de la famille et rester dans la maison, beaucoup sont enfermés dans une cage lorsque personne ne peut les surveiller.
Il n’empêche que les japonais ont une très grande estime pour ce chien ayant une puissance digne d’un animal sauvage ; ils le décrivent comme un gardien digne de confiance et extrêmement dévoué à son maître. Selon eux le Kaï Ken donnerait sa vie pour protéger son maître.
Pour exemple, on raconte qu’un Kaï Ken a su protéger son défunt maître, gisant dans la forêt, de toutes sortes d’animaux voulant s’en prendre à lui. Le courageux et fidèle chien est resté là, à le garder sans même rien boire.
Pour exemple, on raconte qu’un Kaï Ken a su protéger son défunt maître, gisant dans la forêt, de toutes sortes d’animaux voulant s’en prendre à lui. Le courageux et fidèle chien est resté là, à le garder sans même rien boire.
Autre petite anecdote... Alors qu’en Europe le loup était vu d’un mauvais œil et détesté par les bergers, au Japon le loup était certes craint mais admiré par les paysans car ils les débarrassaient des sangliers et des cerfs. D’ailleurs, le loup qui se dit ‘Ô Kami’ découlerait, selon certains, de la combinaison des mots ‘Ôkina’ et ‘Kami’ c’est-à-dire le Grand Dieu.
Côté populaire, plusieurs Kaï Ken ont joué un rôle important dans la série de mangas de Yoshihiro Takahashi nommée ‘Ginga : Nagareboshi Gin’ ainsi que dans la série suivante, ‘Ginga Densetsu Weed’, où l’on retrouve les frères Kurotora, Chutora et Akatora. Dans cette dernière, Kurotora, le fils de Kagetora, fait partie des personnages importants ; ses frères, Harutora et Nobutora, et ses cousins Dodo, Burukin, Shouji et Shigure sont quant à eux tous des personnages secondaires.
Côté populaire, plusieurs Kaï Ken ont joué un rôle important dans la série de mangas de Yoshihiro Takahashi nommée ‘Ginga : Nagareboshi Gin’ ainsi que dans la série suivante, ‘Ginga Densetsu Weed’, où l’on retrouve les frères Kurotora, Chutora et Akatora. Dans cette dernière, Kurotora, le fils de Kagetora, fait partie des personnages importants ; ses frères, Harutora et Nobutora, et ses cousins Dodo, Burukin, Shouji et Shigure sont quant à eux tous des personnages secondaires.
Une autre série de mangas par Yoshihiro Takahashi nommée ‘Kacchu Senshi Gamu’ met en vedette un vilain Kaï Ken nommé Gama.
5. Le Kaï Ken en chiffres
Le Kaï Ken fait parti des races dites rare, même dans son pays natal, et c’est aussi le cas pour les autres ‘Chyuu Gata’. Seuls le Shiba Inu et le Akita Ken connaissent un succès croissant en Europe et aux Etats-Unis. Quant au Japon, le Shiba Inu est tout de même classé 12ème en 2007 (classement effectué grâce au nombre de naissances enregistrées par le JKC), contre 56ème pour le Akita Ken, 65ème pour le Kaï Ken, 122ème pour le Kishu Ken, 134 ème pour le Hokkaïdo Ken et 136 ème pour le Shikoku Ken...
En Europe, le Kaï Ken est une race extrêmement confidentielle et il en est de même dans le reste du monde, mis à part au Japon où il n'est présent qu'à quelques 900 à 1000 sujets (contre 80 000 à 100 000 Shiba Inu !) et aux Etats-Unis où environ 500 sujets sont nés depuis l’introduction de la race. Sa rareté est telle que beaucoup de japonais n’en ont jamais entendu parler !
Et enfin, concernant l’élevage du Kaï Ken, la moyenne du nombre de chiots par portée se situe entre 3 et 5 chiots. Au Japon, le record a été de 11 chiots. Autant dire que ce n’est pas une race très prolifique. Voilà une bonne chose pour éviter qu’elle ne soit utilisée à des fins commerciales mais aussi pour préserver la pureté qu’elle a su garder jusqu’à présent.
6. Le Kaï Ken et ses clubs au Japon
Au Japon il existe 3 clubs dont peut faire parti le Kaï Ken ; du plus spécialisé au plus général, on a :
甲斐犬愛護会
Le ‘Kaï Ken AigoKai’, association qui a pour but de promouvoir et préserver le Kaï Ken ;
日本犬保存会
Le ‘Nihon Ken HozonKai’, association qui a pour but de préserver l'ensemble des races japonaises ;
ジャパン ケンネル クラブ
Le J.K.C. (Japan Kennel Club), équivalent de notre S.C.C. et également membre de la F.C.I.
Toutes les 3 associations délivrent des pedigrees. Cependant le Standard de la race donné par les deux premiers diffère légèrement. C’est ainsi que le ‘Nihon Ken HozonKai’ reconnaît les pedigrees délivrés par le ‘Kaï Ken AigoKai’ mais à l’inverse le ‘Kaï Ken AigoKai’ ne reconnaît pas les pedigrees délivrés par le ‘Nihon Ken HozonKai’.
L’association ayant le plus d’autorité concernant le Kaï Ken étant bien entendu la plus spécifique : le ‘Kaï Ken AigoKai’, c’est aussi la plus ancienne.
L’association ayant le plus d’autorité concernant le Kaï Ken étant bien entendu la plus spécifique : le ‘Kaï Ken AigoKai’, c’est aussi la plus ancienne.
Par ailleurs, chaque année, le ‘Kaï Ken AigoKai’ organise une exposition assimilable à nos Nationales d’Elevage, qui se tient à Yamanashi, son lieu d’origine. Voici quelques photos :
7. Le caractère du Kaï Ken
Le faible engouement que connaissent les ‘Chyuu Gata’ dans leur pays s’expliquerait, entre-autres et selon les dires de certains, du fait que les ‘Chyuu Gata’ sont en général exclusifs et ne s’habituent qu’à leur maître, ils auraient aussi une réputation de race ‘pas facile’.
Or le Kaï Ken est censé être un chien très amical et ouvert même avec les étrangers. Son comportement face aux autres chiens est bon et les signes d'agression sont rares, il est également très gentil avec les enfants en règle générale et pour autant que l’enfant aura appris à le respecter (et que bien entendu les deux soient sous surveillance).
Concernant les autres animaux, cela se passe le plus souvent très bien s’il a grandi avec. Cependant gare aux petits animaux hors de la maison, son instinct de chasse pouvant faire surface, il y a de fortes chances qu’il les considère alors comme des proies.
Le comportement tout particulièrement alerte et attentif de cette race en fait un merveilleux chien de garde.
Toutefois sans une sociabilisation7 précoce et bien menée, le Kaï Ken peut bien évidemment avoir un comportement indésirable en société voire même devenir ‘dangereux’.
Le comportement tout particulièrement alerte et attentif de cette race en fait un merveilleux chien de garde.
Toutefois sans une sociabilisation7 précoce et bien menée, le Kaï Ken peut bien évidemment avoir un comportement indésirable en société voire même devenir ‘dangereux’.
L’importance qu’a la sociabilisation7 chez cette race est vraiment à ne pas prendre à la légère et c’est aux nouveaux propriétaires - dès l’arrivée du chiot sevré - de continuer le travail de sociabilisation effectué auparavant par l’éleveur. Aller dans un club canin pour participer à ‘l’école des chiots’, et par la même occasion lui apprendre les rudiments de l’éducation, est vivement conseillé. On peut aussi aller à des marchés, l’emmener au restaurant, faire les magasins etc. Ne surtout pas se dire que les quelques couples chien/maître croisés lors des ballades seront suffisants pour une bonne sociabilisation !
Il est donc normal que l'on puisse lire un peu partout que le Kaï Ken est un chien plutôt méfiant voire peureux à l'égard des étrangers. Ceci n’est pas un trait particulier à la race mais bien un défaut de sociabilisation.
Un Kaï Ken ayant reçu une sociabilisation7 riche et intelligente s’adaptera à n’importe quelle nouvelle situation, c’est un chien équilibré qui devient alors un vrai plaisir à avoir près de soi.
Attention, en Europe et aux Etats-Unis, l’admiration qu’ont beaucoup de gens pour le Japon et notamment les « mythes » et la vision idéalisée qu’ont certains de ce pays « à la mode, fascinant » ont comme déteint sur les descriptions qui sont faites du Kaï Ken (et des autres ‘Nihon Ken’) et qui ne sont donc absolument pas justifiées.
On lira ainsi que :
Le Kaï Ken « ne donne sa confiance que si l’humain le mérite : c’est ça la culture japonaise ! »
ou encore qu' « [...] il a gardé tant une pureté de ligne que de caractère, droit dans sa façon d’être et de se comporter » ou encore « [...] je crois qu’il est Seigneur, et qu’en tant que tel, il agit selon les grands principes du respect social [...] »
Toujours du fait de son fort instinct de chasse, certains sont des spécialistes des emplacements en hauteur telles que tables de piquenique, de façon à garder un œil sur ce qui l’entoure, au cas où...
Concernant le milieu de vie, le Kaï Ken sera tout aussi heureux dans une maison avec jardin que dans un appartement pour autant qu’il reçoit l’attention et l’exercice nécessaire à son bien-être (Voir chapitre suivant). De même, il sera tout aussi heureux dans une famille nombreuse qu’avec un maître vivant seul. Et il n'est pas nécessaire d’avoir plusieurs Kaï Ken, qu’il soit le seul chien de la maison ou qu’il y ait d’autres races, cela lui conviendra tout autant.
Pour finir, le Kaï Ken n’est pas un « aboyeur intempestif ». Ils n'aboient en général que pour prévenir de l’approche d’un danger.
Un Kaï Ken ayant reçu une sociabilisation7 riche et intelligente s’adaptera à n’importe quelle nouvelle situation, c’est un chien équilibré qui devient alors un vrai plaisir à avoir près de soi.
Attention, en Europe et aux Etats-Unis, l’admiration qu’ont beaucoup de gens pour le Japon et notamment les « mythes » et la vision idéalisée qu’ont certains de ce pays « à la mode, fascinant » ont comme déteint sur les descriptions qui sont faites du Kaï Ken (et des autres ‘Nihon Ken’) et qui ne sont donc absolument pas justifiées.
On lira ainsi que :
Le Kaï Ken « ne donne sa confiance que si l’humain le mérite : c’est ça la culture japonaise ! »
ou encore qu' « [...] il a gardé tant une pureté de ligne que de caractère, droit dans sa façon d’être et de se comporter » ou encore « [...] je crois qu’il est Seigneur, et qu’en tant que tel, il agit selon les grands principes du respect social [...] »
Toujours du fait de son fort instinct de chasse, certains sont des spécialistes des emplacements en hauteur telles que tables de piquenique, de façon à garder un œil sur ce qui l’entoure, au cas où...
Concernant le milieu de vie, le Kaï Ken sera tout aussi heureux dans une maison avec jardin que dans un appartement pour autant qu’il reçoit l’attention et l’exercice nécessaire à son bien-être (Voir chapitre suivant). De même, il sera tout aussi heureux dans une famille nombreuse qu’avec un maître vivant seul. Et il n'est pas nécessaire d’avoir plusieurs Kaï Ken, qu’il soit le seul chien de la maison ou qu’il y ait d’autres races, cela lui conviendra tout autant.
Pour finir, le Kaï Ken n’est pas un « aboyeur intempestif ». Ils n'aboient en général que pour prévenir de l’approche d’un danger.
8. L'éducation du Kaï Ken et son utilisation
Ce sont des chiens très agiles qui ont une forte habileté à sauter : le Kaï Ken sautera aisément une haie de 1,8 m sans aucun élan si besoin est.
Cette souplesse et cette agilité que possède le Kaï Ken le rend particulièrement adapté pour des disciplines telles que l’agility ou le frisbee. Il fait travailler par la même occasion son intelligence.
Cette souplesse et cette agilité que possède le Kaï Ken le rend particulièrement adapté pour des disciplines telles que l’agility ou le frisbee. Il fait travailler par la même occasion son intelligence.
C’est un amoureux des grands espaces et les moments de liberté dans la nature sont très importants pour son équilibre. Il a besoin de se dépenser suffisamment. C’est pourquoi pratiquer une des activités mentionnées plus haut (ou encore cani-cross, cani-vtt) lui fera le plus grand bien.
Le Kaï Ken est un chien très intelligent. Il semble apprendre aussi vite que les autres races japonaises si ce n’est plus rapidement. Mais les Kaï Ken ne sont pas aussi indépendants et sont bien plus disposés à faire plaisir à leurs compagnons bipèdes. Tout ceci facilite grandement son éducation. Mais la méthode à utiliser est sans conteste celle dite du « renforcement positif », toute autre méthode digne d'un barbare (taper son chien, crier sur son chien, le punir en ne le nourrissant pas, etc : toute maltraitance en générale) doit totalement être proscrite et ceci vaut pour n’importe quelle autre race. De toute façon, ce n’est pas dans la colère, l’énervement, le manque de respect ou l’impatience que le Kaï Ken (ou toute autre race) vous écoutera, bien au contraire ! La patience, la récompense (pas forcément alimentaire) et la connaissance du mode de comportement de son animal sont les meilleurs clefs de réussite !
Un Kaï Ken qui a été éduqué avec une bonne méthode, du fait de son intelligence, sera meilleur encore qu’un Berger Allemand selon certains éleveurs.
Un Kaï Ken qui a été éduqué avec une bonne méthode, du fait de son intelligence, sera meilleur encore qu’un Berger Allemand selon certains éleveurs.
Au Japon, un certain nombre d’entres-eux sont même devenus des chiens d’avalanche, ou chien de recherche et de décombre. Une très belle alternative à la chasse pour ce chien doué par nature.
Attention cependant, comme leur instinct de chasse est encore très prononcé et leur intelligence ‘hors-norme’, on ne peut pas lui faire totalement confiance et se risquer à le lâcher n’importe où (par exemple en forêt) car ils profiteront de leurs moments de liberté pour partir à la recherche de gibier. Même si la notion de rappel a bien été inculquée, parfois l'instinct est plus fort encore. Donc attention à bien choisir les endroits pour le lâcher en toute sécurité.
9. Les premières exportations
On pense que les premiers Kaï Ken ont été exportés vers les États-Unis dans les années 1950 par des soldats. Un couple a entre autre été envoyé à Salt Lake City. On ne sait pas ce qui est arrivé à ces chiens ou s'ils auraient des descendants encore en vie. L’exportation suivante vers les États-Unis dont on a connaissance, date de 1990. Peu de temps après, toujours en la même année, c’est un mâle de quatre ans puis trois chiots femelles qui arrivèrent.
En 1991, six autres chiots ont été importés. L’année suivante, un chiot mâle de plus a été importé. Ces Kaï Ken ont constitué le pool génétique de tous les Kaï Ken ‘américains’.
En 1994, la FCI reconnaît le Kaï Ken et en 1997, l’UKC (United Kennel Club) et l’AKC (American Kennel Club) en font de même.
On pourra lire en France que les japonais auraient toujours jalousement préservé le Kaï Ken en ne répondant par exemple pas aux demandes d’importation ou même aux simples demandes de renseignements concernant la race. Mais aussi que les premiers sujets exportés ne l’ont été que par « des combines pas toujours honnêtes ». (Citation : M. Roesti, éleveur français multi-races et multi-espèces, élevage "Trésors de l'Eden")
Après une recherche personnelle sur le sujet, ces informations s’avèrent fausses concernant la soi-disant jalousie des japonais. Peut-être bien que les vrais ‘jaloux’ sont les occidentaux, trop fiers d’être parmi les seuls à en posséder en dehors du Japon et ne voulant surtout pas partager !
La raison la plus plausible est que, du fait du barrage de la langue, les éleveurs japonais sont dans l'incapacité de répondre aux sollicitations venant de l'étranger. Par ailleurs, même si les éleveurs seraient d'accord dans l'idée d'exporter un de leur Kaï Ken, les contraintes liées à l'exportation (les formalités, les conditions imposées par chaque pays importateur, le transport, etc.) vont les freiner dans leur bonne volonté (cf. 10. Adopter un Kaï Ken).
10. Adopter un Kaï Ken
A ce jour, il n'existe plus qu'un seul élevage de Kaï Ken en France (suite à la fermeture de l'élevage des Trésors de l'Eden, M. Roesti) : il s'agit d'un élevage familial composé de deux femelles nées à l'élevage de M. Roesti ainsi que d'un mâle importé des Etats-Unis.
En Europe, il existe également un élevage très intéressant au Danemark qui possède un superbe mâle importé du Japon (comme quoi cela est tout à fait possible...) ainsi qu'une femelle importée des Etats-Unis.
Quant aux Etats-Unis, un petit nombre d’élevages (de l’ordre de la dizaine) a vu le jour. Le Kaï Ken y est décrit comme un chien très affectueux et sympathique. Malheureusement le pool génétique y était extrêmement pauvre ce qui peut avoir de grave conséquence si la consanguinité est utilisée à mauvais escient. Heureusement, grâce à l'élevage Yamabushi Kennel aidé par M. Kato Shigeru vivant au japonais, ayant pour objectif de préserver la race aux Etats-Unis en important de nouvelles souches venant d'élevage réputés au Japon, l'avenir de la race n'est plus compromise outre-atlantique.
Pour les personnes intéressées par l'importation directe du Japon, je vous conseille vivement de passer par la société spécialisée dans l'exportation des Nihon Ken, créée récemment par M. Kato Shigeru. Cependant attention car les pedigrees délivrés par le Kaï Ken Aigokai par exemple ne seront pas reconnus par la FCI (car non délivrés par le JKC) et il sera donc impossible d'inscrire un tel chiot/chien au LOF au titre de l'import.
Pour plus d'informations sur l'importation d'un Kaï Ken, n'hésitez pas à me contacter.
En Europe, il existe également un élevage très intéressant au Danemark qui possède un superbe mâle importé du Japon (comme quoi cela est tout à fait possible...) ainsi qu'une femelle importée des Etats-Unis.
Quant aux Etats-Unis, un petit nombre d’élevages (de l’ordre de la dizaine) a vu le jour. Le Kaï Ken y est décrit comme un chien très affectueux et sympathique. Malheureusement le pool génétique y était extrêmement pauvre ce qui peut avoir de grave conséquence si la consanguinité est utilisée à mauvais escient. Heureusement, grâce à l'élevage Yamabushi Kennel aidé par M. Kato Shigeru vivant au japonais, ayant pour objectif de préserver la race aux Etats-Unis en important de nouvelles souches venant d'élevage réputés au Japon, l'avenir de la race n'est plus compromise outre-atlantique.
Pour les personnes intéressées par l'importation directe du Japon, je vous conseille vivement de passer par la société spécialisée dans l'exportation des Nihon Ken, créée récemment par M. Kato Shigeru. Cependant attention car les pedigrees délivrés par le Kaï Ken Aigokai par exemple ne seront pas reconnus par la FCI (car non délivrés par le JKC) et il sera donc impossible d'inscrire un tel chiot/chien au LOF au titre de l'import.
Pour plus d'informations sur l'importation d'un Kaï Ken, n'hésitez pas à me contacter.
11. Autres Points
Le Kaï Ken est un chien de taille moyenne pesant entre15 à 20 kg pour les mâles et 10 à 15 kg pour les femelles. Sa longévité se situe entre 12 et 15 ans en moyenne. A noter qu’un Kaï Ken aurait vécu 28 ans ! (Voir le dernier chapitre pour la taille)
Concernant sa santé et son entretien, étant donné que le Kaï Ken est un chien robuste et surtout rustique et primitif, il n’a été noté aucun problème (maladie génétique) particulier que ce soit au niveau des yeux, du cœur, des hanches, de l’appareil digestif, etc. pour autant que le chien soit bien entretenu (tous les vaccins à jour, vermifugations régulières, nourriture sous forme de croquettes et de qualité premium, exercices quotidiens, pas de manque de contact et de stimulation car il ne faut jamais oublier que le chien est un animal de meute, sans stimulation il ne peut que dépérir, etc.).
De par sa vitesse et de sa couleur est né le surnom de ‘chien ninja japonais’. On le surnommait aussi par le passé ‘Kaï Tora’ 8 (甲斐虎) ou ‘Tora Ken’, ‘Tora Inu’ (虎犬).
De par sa vitesse et de sa couleur est né le surnom de ‘chien ninja japonais’. On le surnommait aussi par le passé ‘Kaï Tora’ 8 (甲斐虎) ou ‘Tora Ken’, ‘Tora Inu’ (虎犬).
12. Les robes du Kaï Ken et leurs particularités
Concernant la robe du Kaï Ken, elle peut être de 3 variations, mais toujours bringée : ‘KuroTora’9, ‘ChyuuTora’10 ou ‘AkaTora’11. Cependant il est relativement difficile de les différencier d’autant plus que celles-ci peuvent changer avec l’âge (et ce, jusqu’à l’âge de 3 ans environ), c’est pourquoi il arrive qu’un chien enregistré ‘KuroTora’ deviennent ‘ChyuuTora’ vers ses 3 ans.
On peut toutefois les définir comme suit :
La robe ‘KuroTora’
La robe ‘KuroTora’ est en fait composée d’une robe noire dans laquelle se dessinent des ‘Tora Ge’12 fauves ;
La ‘ChyuuTora’
La ‘ChyuuTora’ est une robe dont les ‘Tora Ge’ forment un mélange de noir et de fauve ;
La robe ‘AkaTora’
La robe ‘AkaTora’ est une robe ‘rouge’ parsemée de ‘Tora Ge’ noirs. C'est la robe la moins fréquente des trois, elle est même plutôt rare. Or, bien que le mariage de deux ‘KuroTora’ donnera des ‘KuroTora’, ce n’est pas en mariant deux ‘Aka Tora’ que l’on obtiendra forcément du ‘Aka Tora’, bien au contraire on ne fera qu’obtenir une robe pourpre que l’ont peu voir chez le Shiba Inu mais qui est indésirable chez le Kaï Ken. C’est pourquoi, pour obtenir un ‘AkaTora’ on marie un ‘AkaTora’ avec un ‘KuroTora’ ce qui donnera aussi des ‘KuroTora’ mais en général ce sont les ‘ChyuuTora’ qui ressortent en plus grand nombre...
Encore une fois, la robe du Kaï Ken ne peut être que bringée, une robe noire dépourvue de bringeures ou pire des robes rouge, crème ou blanche par exemple sont hors standard, et les chiens présentant de telles robes ne peuvent pas être considérées comme de vrais Kaï Ken.
12. Conclusion : ce que dit le standard
« COULEUR : [...] Le fait que les chiots nés unicolores deviennent bringés en grandissant est un trait caractéristique particulier à cette race. »
« MEMBRES ANTERIEURS :
Epaules : Modérément inclinées avec musculature bien développée. Avant-bras : Droit, fort et bien musclé. »
« Chien de taille moyenne, bien proportionné, robuste de constitution et doté d’une musculature bien développée. Il a les caractéristiques d’un chien vivant dans les régions montagneuses du Japon : les membres sont vigoureux et les jarrets particulièrement bien développés. »
Epaules : Modérément inclinées avec musculature bien développée. Avant-bras : Droit, fort et bien musclé. »
« Chien de taille moyenne, bien proportionné, robuste de constitution et doté d’une musculature bien développée. Il a les caractéristiques d’un chien vivant dans les régions montagneuses du Japon : les membres sont vigoureux et les jarrets particulièrement bien développés. »
« ALLURES : Légères et élastiques. »
おわり。
(Fin)
(Fin)
1 Seules 6 d’entres elles seront mentionnées
2 小型, les petits
3 中型, les moyens
4 大型, les grands
5 encore appelé ‘Shishi Inu Gata’ ou ‘Ino Gata’
6 encore appelé ‘Shika Inu Gata’
7 Sociabilisation aux chiens, aux hommes, aux nouveau bruits, aux nouveaux lieux,... à toute nouvelle situation et non pas uniquement aux chiens !
8 虎=Tora=Tigre
2 小型, les petits
3 中型, les moyens
4 大型, les grands
5 encore appelé ‘Shishi Inu Gata’ ou ‘Ino Gata’
6 encore appelé ‘Shika Inu Gata’
7 Sociabilisation aux chiens, aux hommes, aux nouveau bruits, aux nouveaux lieux,... à toute nouvelle situation et non pas uniquement aux chiens !
8 虎=Tora=Tigre
Bonus :
Prénom japonais pour votre Nihon Ken (ou autre)
à venir
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