Le Berger des Shetland
" Sheltie un jour, Sheltie toujours. "
Un grand séducteur, à la fois par ses airs doux et par son caractère si adorable, le Shetland fait craquer toutes les personnes qui ont un jour eu la chance de le rencontrer.
Certes il est plutôt facile à élever, mais il ne faut pas oublier qu'il est sensible et a besoin d'une personne douce et aimante qui saura l'épanouir. Il vous le rendra mille fois !
Découvrez, au fil de ces quelques lignes, l'histoire et les caractéristiques de cette race d'exception...
L'Evolution de la race dans l'Histoire
Histoire complète sur le site Shelties of True British Type. (en anglais)
Le Berger des Shetland tel que nous le connaissons aujourd'hui est bien différent du petit chien de travail veillant sur le troupeau de son maître quel que soit le temps. Malgré sa petitesse, il était robuste pour résister au climat rude des îles écossaises et intelligent du fait de sa fonction. On le surnommait "Peerie Dog" (chien de fée) ou encore "Lilliputian Collie" (Colley miniature).
Les origines exactes du Shetland ne sont pas certaines, plusieurs hypothèses ont été émises. De part sa proximité avec la Norvège, les passionnés de la race sont convaincus de l'influence des petits Spitz apportés par les Vikings dans le courant du VIIIème et du IXème siècle sur toutes les races locales. Il s'agissait très probablement de chiens ressemblant au Buhund Norvégien.
Au début des années 1800, on parlait de croisements accidentels entre Colley de travail et des chiens arrivés d'Islande nommés "Yakki dogs" via les bateaux de pêche (ou à l'inverse, de Colley de travail arrivant des îles Shetland avec les moutons en Islande). D'autres parlent également de croisements avec le Cavalier King Charles Spaniel, mais rien n'a été prouvé à ce jour.
Ce dont on est sûr est que le premier acteur majeur de la race fut Monsieur James Loggie, l'un des premiers féru du Sheltie. Il a eu la fabuleuse ambition d'instaurer un type définitif pour la race en introduisant du sang de Colley. Son élevage "Lerwick" a produit des chiens notables dans l'histoire de la race. Ci-dessous, le champion Lerwick Rex né en 1910 et exporté deux ans plus tard aux Etats-Unis.
Les origines exactes du Shetland ne sont pas certaines, plusieurs hypothèses ont été émises. De part sa proximité avec la Norvège, les passionnés de la race sont convaincus de l'influence des petits Spitz apportés par les Vikings dans le courant du VIIIème et du IXème siècle sur toutes les races locales. Il s'agissait très probablement de chiens ressemblant au Buhund Norvégien.
Au début des années 1800, on parlait de croisements accidentels entre Colley de travail et des chiens arrivés d'Islande nommés "Yakki dogs" via les bateaux de pêche (ou à l'inverse, de Colley de travail arrivant des îles Shetland avec les moutons en Islande). D'autres parlent également de croisements avec le Cavalier King Charles Spaniel, mais rien n'a été prouvé à ce jour.
Ce dont on est sûr est que le premier acteur majeur de la race fut Monsieur James Loggie, l'un des premiers féru du Sheltie. Il a eu la fabuleuse ambition d'instaurer un type définitif pour la race en introduisant du sang de Colley. Son élevage "Lerwick" a produit des chiens notables dans l'histoire de la race. Ci-dessous, le champion Lerwick Rex né en 1910 et exporté deux ans plus tard aux Etats-Unis.
En 1906, le "Shetland Collie" fait sa première apparition à la prestigieuse Crufts (exposition anglaise annuelle). Deux ans plus tard, le Shetland Collie Club a été fondé à Lerwick, ville située à l'est de l'archipel qui est ainsi devenue symbolique pour la race.
L'année 1914 représente un réel tournant pour la race : le club anglais du Shetland (the English Shetland Collie Club) a été créé et le Kennel Club (Société Canine d'Angleterre) a officiellement reconnu la race en tant que race distincte du Colley et a enfin accepté la dénomination "Sheltand Sheepdog".
A cause de la Première Guerre Mondiale, la race a presque connu l'extinction. C'est à cette époque sordide que Mademoisele Humphries de l'élevage "Mountfort" décida d'effectuer de nouveaux croisements avec le Colley pour tenter de fixer un type stable, les éleveurs de l'époque approuvèrent sa décision. La petite chienne Colley (Teena) utilisée a été mariée à un mâle nommé Wallace. Ce mariage (lignée BB) a été reconnu comme être à l'origine du type que nous connaissons aujourd'hui.
En 1924, les derniers croisements avec des Colleys ont été effectués. La femelle Chestnut Sweet Lady a été mariée à Chestnut Rainbow. De cette portée mémorable (ligné CHE) sont nés 8 chiots dont un mâle qui a été vendu à Jim Saunders de l'élevage "Helensdale" est à l'origine de nombreux Shelties Helensdale et un autre mâle a été vendu à Madame Baker de l'élevage "Houghton Hill" qui a ensuite produit le célèbre étalon de l'époque Ch. Uam Var of Houghton Hill. Les élevages "Exford" (possédé par la fille de l'éleveuse "Houghton Hill") et "Riverhills" ont également joué un rôle notable dans la race.
L'année 1914 représente un réel tournant pour la race : le club anglais du Shetland (the English Shetland Collie Club) a été créé et le Kennel Club (Société Canine d'Angleterre) a officiellement reconnu la race en tant que race distincte du Colley et a enfin accepté la dénomination "Sheltand Sheepdog".
A cause de la Première Guerre Mondiale, la race a presque connu l'extinction. C'est à cette époque sordide que Mademoisele Humphries de l'élevage "Mountfort" décida d'effectuer de nouveaux croisements avec le Colley pour tenter de fixer un type stable, les éleveurs de l'époque approuvèrent sa décision. La petite chienne Colley (Teena) utilisée a été mariée à un mâle nommé Wallace. Ce mariage (lignée BB) a été reconnu comme être à l'origine du type que nous connaissons aujourd'hui.
En 1924, les derniers croisements avec des Colleys ont été effectués. La femelle Chestnut Sweet Lady a été mariée à Chestnut Rainbow. De cette portée mémorable (ligné CHE) sont nés 8 chiots dont un mâle qui a été vendu à Jim Saunders de l'élevage "Helensdale" est à l'origine de nombreux Shelties Helensdale et un autre mâle a été vendu à Madame Baker de l'élevage "Houghton Hill" qui a ensuite produit le célèbre étalon de l'époque Ch. Uam Var of Houghton Hill. Les élevages "Exford" (possédé par la fille de l'éleveuse "Houghton Hill") et "Riverhills" ont également joué un rôle notable dans la race.
Des années 40 aux années 60, le nombre de Shelties a augmenté de façon très importante. Il est intéressant de noter que très peu d'importance était alors accordé au caractère. Le standard précisait que le Sheltie devrait être "reservé envers les étrangers". On pouvait alors observer de beaux sujets qui se cachaient derrière leur maître durant les jugements. Ce comportement était commun et ni les propriétaires, ni les juges, n'y prêtaient attention.
Le champion Antoc Sealodge Spotlight est probablement à l'origine du retournement de cette situation. Ce chien était très à l'aise en exposition, de construction très correcte, a littéralement ébloui les juges qui étaient surpris par cette assurance.
C'est alors que les éleveurs se sont aperçu qu'il ne fallait pas seulement s'attacher aux critères physiques mais également améliorer le comportement. Ceci fut cependant très difficile à mettre en oeuvre pour les éleveurs de l'époque. Malheureusement l'étalon Spotlight s'est révélé stérile après avoir produits un petit nombre de portées. |
A la fin des années 60, les Shelties étaient élevés par des gens qui possédait que très peu de chiens chez eux. Le cadre étant donc réellement familial, avec les chiens en contact des enfants et rencontrant les visiteurs, la race devenait de plus en plus sociable. Mais avec le nombre de Shetland reproduits un petit peu partout, la qualité des chiots en a clairement pâti. Les éleveurs cherchaient de moins en moins à bénéficier de l'expérience des "anciens" et produisaient sans se préoccuper des conséquences sur les futures générations. Des défauts graves devenaient récurrents (épaules droites, taille dépassant les limites autorisées). Des femelles de qualité moyenne à médiocre étaient mariées à des étalons fortement primés sans s'inquiéter de savoir si leur pedigree étaient compatibles ou non.
C'est alors que vint le fléau de l'Anomalie de l'Oeil du Colley. Les éleveurs étaient fortement incités à faire tester leur chien. Certains suivirent le conseil, d'autres préférèrent passer outre et faire comme si de rien n'était. Vers le milieu des années 70, le nombre de tests effectués a fortement augmenté ce qui a permis de révéler certaines lignées affectées par la maladie. Les éleveurs n'utilisèrent donc plus les étalons aux grandes qualités de ces lignées-ci et recherchaient des étalons indemnes sans se préoccuper de leur pedigree ou compatibilité. Les conséquences sur la race furent à nouveau déplorables : perte de qualité et surtout des variations dans le type.
C'est alors que vint le fléau de l'Anomalie de l'Oeil du Colley. Les éleveurs étaient fortement incités à faire tester leur chien. Certains suivirent le conseil, d'autres préférèrent passer outre et faire comme si de rien n'était. Vers le milieu des années 70, le nombre de tests effectués a fortement augmenté ce qui a permis de révéler certaines lignées affectées par la maladie. Les éleveurs n'utilisèrent donc plus les étalons aux grandes qualités de ces lignées-ci et recherchaient des étalons indemnes sans se préoccuper de leur pedigree ou compatibilité. Les conséquences sur la race furent à nouveau déplorables : perte de qualité et surtout des variations dans le type.
Dans les années 80, la race a perdu l'influence des Grands élevages tels que "Riverhill", "Shelert" et "Exford". Avec leur disparition, la race n'a pas uniquement perdu des sujets d'exceptions, mais elle a surtout perdu l'expérience de ses éleveurs. Avec l'âge et l'expérience vient la connaissance et la sagesse. Il appartient maintenant aux éleveurs expérimentés de transmettre leur connaissance pour perpétuer la race.
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Fin des années 80 à nos jours, quelques éleveurs sont sortis du lot mais le type varie malheureusement toujours encore. Et il continuera à varier tant que les éleveurs ne se concentrent pas tous sur un même objectif : "produire le type anglais authentique" et tant que les éleveurs ne partageront pas leur savoir, indispensable à la réalisation de cet objectif.
Un caractère d'exception
La beauté du Shetland est incontestable. Mais les cynophiles apprécient encore plus leur caractère exceptionnel : stable, facile, adorable, gentil, affectueux, joueur, obéissant, doux, sensible, loyal, doué, sportif, polyvalent, ... Il y aurait tant de qualités à citer pour le qualifier que ça prendrait des pages ;-)
Contrairement à certaines autres races, le caractère ne diffère pas réellement entre les deux sexes. Mais certains propriétaires vous diront que les mâles sont souvent les plus pots-de-colle.
On peut parfois lire que le Sheltie est méfiants envers les étrangers. Ce comportement ne doit jamais être de la peur, c'est plutôt leur « droit de réserve », certains apprécieront ce trait de caractère, tandis que d'autres préfèreront un chien enjoué qui va dire bonjour à toutes les personnes qu'il croisera. C'est une question de goût, dans tous les cas, l'idéal est d'en parler avec l'éleveur(se) et de lui dire ce que vous attendez exactement.
Pour en revenir à la peur, un Shetland ne devrait donc jamais être craintif. Si tel est le cas, c'est probablement que l'éleveur(se) n'a pas fait correctement son travail de socialisation avec ses chiots, étape extrêmement importante dans la vie des Shelties, ou bien d'une mauvaise sélection des reproducteurs. S'il s'agit effectivement d'une négligence venant de l'éleveur(se), ce sera à vous de la rattraper en commençant par emmener votre chiot dans un bon club canin qui propose une "école du chiot" adaptée au Shetland. Il faudra également le sortir le plus souvent possible en ville, lui faire voir le plus de choses possible (objets, bruits, animaux, humains, etc). Les colliers Adaptyl peuvent aider si le problème est important. Dans tous les cas, ne prenez pas ce problème comportemental à la légère. Combien de Shetland ont disparu parce qu'un jour ils ont eu très peur ? Beaucoup trop ! Un chien qui a vraiment peur, n'agit plus de façon "réfléchie" et n'écoutera pas vos cris désespérés pour le stopper dans sa course effrénée... Et vous serez planté là, impuissant, à prier pour que dans sa course effrénée, aucune voiture ne croise son chemin...
Prière à tous les (futurs) propriétaires de Sheltie (et éleveurs) : faites en sorte que votre bébé soit vraiment bien dans ses pattes (si ce n'est pas déjà le cas).
Contrairement à certaines autres races, le caractère ne diffère pas réellement entre les deux sexes. Mais certains propriétaires vous diront que les mâles sont souvent les plus pots-de-colle.
On peut parfois lire que le Sheltie est méfiants envers les étrangers. Ce comportement ne doit jamais être de la peur, c'est plutôt leur « droit de réserve », certains apprécieront ce trait de caractère, tandis que d'autres préfèreront un chien enjoué qui va dire bonjour à toutes les personnes qu'il croisera. C'est une question de goût, dans tous les cas, l'idéal est d'en parler avec l'éleveur(se) et de lui dire ce que vous attendez exactement.
Pour en revenir à la peur, un Shetland ne devrait donc jamais être craintif. Si tel est le cas, c'est probablement que l'éleveur(se) n'a pas fait correctement son travail de socialisation avec ses chiots, étape extrêmement importante dans la vie des Shelties, ou bien d'une mauvaise sélection des reproducteurs. S'il s'agit effectivement d'une négligence venant de l'éleveur(se), ce sera à vous de la rattraper en commençant par emmener votre chiot dans un bon club canin qui propose une "école du chiot" adaptée au Shetland. Il faudra également le sortir le plus souvent possible en ville, lui faire voir le plus de choses possible (objets, bruits, animaux, humains, etc). Les colliers Adaptyl peuvent aider si le problème est important. Dans tous les cas, ne prenez pas ce problème comportemental à la légère. Combien de Shetland ont disparu parce qu'un jour ils ont eu très peur ? Beaucoup trop ! Un chien qui a vraiment peur, n'agit plus de façon "réfléchie" et n'écoutera pas vos cris désespérés pour le stopper dans sa course effrénée... Et vous serez planté là, impuissant, à prier pour que dans sa course effrénée, aucune voiture ne croise son chemin...
Prière à tous les (futurs) propriétaires de Sheltie (et éleveurs) : faites en sorte que votre bébé soit vraiment bien dans ses pattes (si ce n'est pas déjà le cas).
Avec les autres chiens, il n'y a généralement pas de soucis de cohabitation, en tout cas s'il y a un problème ça vient très rarement du Shetland ! C'est une race qui n'est pas dominante en général comme pourrait éventuellement l'être le Beauceron par exemple. Cependant, j'ai pu noter grâce à l'expérience, qu'un chien trop soumis se fera "écraser" voire même agresser par d'autres chiens à forte tendance dominante qui ne savent pas s'arrêter. Votre chien sera complètement sans défense face à de tels chiens, c'est très dur pour le maître de faire face à des cas comme ça, alors en général on sélectionne les chiens "fréquentables" !
Pour continuer avec les qualités du Sheltie (il n'y a que ça de toute façon, ne vous attendez pas à trouver une "Partie II : Les défauts", il n'en a pas ! :-) , il faut ajouter qu'il est peu destructeur. Et il apprendra très rapidement ce qu'il n'a pas le droit de faire (à condition de toujours rester constant dans vos actions/décisions). Par exemple si une pièce est interdite, il le comprendra très vite et ne devrait jamais essayer d'y entrer même si la porte est ouverte.
Extrêmement joueurs, toujours plein de gaieté, le Shetland est le chien de famille par excellence. Leur patience envers les jeunes enfants est légendaire. Mais attention, le Sheltie n'est pas un jouet pour enfants qui doivent bien avoir intégré l'obligation de respecter la petite créature qu'ils ont face à eux. En échange, le Sheltie les protégera et les gardera. Les enfants deviendront son « second troupeau » en veillant à ce qu'ils ne s'éloignent jamais de trop.
Pour finir, le Sheltie est un grand sensible. Il partage nos tristesses et nos joies de vivre : toujours réceptifs à nos états d'âme ! Mais ceci implique aussi notre colère... Alors ne vous étonnez pas s'il réagit comme s'il s'en voulait d'avoir fait quelque chose de mal (sans vouloir être trop anthropomorphique) parce que vous aurez froncé les sourcils pour une raison qui n'a rien à voir avec lui. Je peux vous assurer que c'est déroutant mais... C'est ça le Shetland ! Un compagnon fidèle qui fusionnera totalement avec vous si vous le traitez comme il le mérite : avec beaucoup d'amour et de douceur !
Bref, son plus grand bonheur est d'être avec vous.
L' Education : presque un jeu d'enfant
Le Shetland est très facile à éduquer. Il adorera les séances d'éducation avec vous, à condition que vous l'éduquiez en utilisant la méthode du renforcement positif. En effet, étant d'un naturel soumis, il ne faut surtout jamais crier sur votre Shetland (et encore moins le maltraiter en le frappant par exemple), sinon vous pouvez être sûr que vous obtiendrez un chien cassé et anxieux. En respectant ceci, vous verrez à quel point il est intelligent et à quelle vitesse il apprendra les choses ! Par exemple, Zorion a appris (durablement) à faire la roulade sur le côté en quelques minutes... |
Mais j'insiste, il faut absolument garder à l'esprit que la seule méthode qui fonctionnera sur réellement sur le Shetland et contribuera à son épanouissement et bien-être, est le renforcement positif (apprentissage par la récompense : friandises, caresses et voix). Attention, cela ne signifie pas qu'il faut le laisser faire n'importe quoi, il faut s'avoir fixer des limites !
De la patience et beaucoup de renforcements positifs sont les ingrédients idéals pour le succès en obéissance, en agility, en flyball, en pistage, en RING ou en expositions.
Son caractère est si exceptionnel que de nombreuses personnes dévouent leur Sheltie à adoucir la vie des personnes âgées ou handicapées. On les appelle les "chiens visiteurs".
De la patience et beaucoup de renforcements positifs sont les ingrédients idéals pour le succès en obéissance, en agility, en flyball, en pistage, en RING ou en expositions.
Son caractère est si exceptionnel que de nombreuses personnes dévouent leur Sheltie à adoucir la vie des personnes âgées ou handicapées. On les appelle les "chiens visiteurs".
Malgré sa petite taille, le Shetland a été originalement utilisé pour s'occuper des troupeaux de moutons. Certains travailleraient même avec des bovins. L'endurance des lignées spécifiques au travail est considérable. Il travaillera sans problème en collaboration avec des bergers plus grands que lui et prendra leur relève. On peut d'ailleurs retrouver son instinct de berger lors des promenades en petit groupe où il pourra chercher à vous "regrouper" en vous tournant autour.
Vous comprendrez ainsi aisément que le Shetland a besoin d'exercice. La vie en appartement est tout à fait possible à la condition qu'il bénéficie d'au moins trois sorties journalières dont une promenade consacrée à le dépenser au minimum. Comme il est très joueur de nature ce n'est souvent pas un grand problème pour le fatiguer. Si la semaine, l'environnement ne vous permet pas de le lâcher pour qu'il se défoule, il faudra consacrer les week-ends à des sorties dans la nature.
Et comme tous chiens, il a besoin d'être suffisamment stimulé. Un chien qui est isolé du monde qui l'entoure toute la journée durant, développera inévitablement des troubles du comportement.
Vous comprendrez ainsi aisément que le Shetland a besoin d'exercice. La vie en appartement est tout à fait possible à la condition qu'il bénéficie d'au moins trois sorties journalières dont une promenade consacrée à le dépenser au minimum. Comme il est très joueur de nature ce n'est souvent pas un grand problème pour le fatiguer. Si la semaine, l'environnement ne vous permet pas de le lâcher pour qu'il se défoule, il faudra consacrer les week-ends à des sorties dans la nature.
Et comme tous chiens, il a besoin d'être suffisamment stimulé. Un chien qui est isolé du monde qui l'entoure toute la journée durant, développera inévitablement des troubles du comportement.
La Santé : un rustique descendant du Colley
Le Shetland est un chien rustique. Sa longévité se situe entre 12 et 15 ans.
Malheureusement, ce merveilleux compagnon est sujet à plusieurs maladies, pour certaines très graves. Pour en savoir plus sur ces maladies, rendez-vous sur la page "Leur Santé".
Malheureusement, ce merveilleux compagnon est sujet à plusieurs maladies, pour certaines très graves. Pour en savoir plus sur ces maladies, rendez-vous sur la page "Leur Santé".
L' apparence : un Colley miniature
Beaucoup de points en commun avec le Colley certes, cependant il y a aussi plusieurs différences. Entres autres, le fait que le corps soit plus court, la tête moins longue et le stop plus prononcé. Les mâles sont très masculins et les femelles distinctement féminines.
En France, la hauteur au garrot idéale est définie par le standard de la FCI et est de 37 cm chez le mâle et de 36 cm chez la femelle. Tout écart de plus de 2,5 cm en plus ou en moins par rapport à ces tailles constitue un défaut très grave et constitue un motif de non confirmation.
Il existe deux types de Shetland : le type anglais et le type américain. Le type américain est généralement plus massif avec une tête moins fine (même pour les femelles).
Pour plus de détail sur le standard FCI (anglais) du Berger des Shetland, rendez-vous ici.
En France, la hauteur au garrot idéale est définie par le standard de la FCI et est de 37 cm chez le mâle et de 36 cm chez la femelle. Tout écart de plus de 2,5 cm en plus ou en moins par rapport à ces tailles constitue un défaut très grave et constitue un motif de non confirmation.
Il existe deux types de Shetland : le type anglais et le type américain. Le type américain est généralement plus massif avec une tête moins fine (même pour les femelles).
Pour plus de détail sur le standard FCI (anglais) du Berger des Shetland, rendez-vous ici.
La palette de couleurs : sable, noir ou bleu quel sera votre choix ?
Plusieurs couleurs sont acceptées par le standard de la FCI qui prévaut en France. Peut-être du fait de la notoriété de « Lassie », la couleur la plus populaire est le sable.
En Angleterre, les Shetland sables rencontrent indéniablement le plus grand succès. En France, on observe de plus en plus de « bleu merle » mais tout de même moins que les sable et les tricolores.
On trouve également des shelties bicolores « noir et blanc » ou « bi-bleu » mais ils sont beaucoup plus rares. Il existerait également une couleur dite « noir et feu ».
Avec l'âge, le mâle aura un pelage beaucoup plus abondant que la femelle. La fourrure de Zorion par exemple a littéralement gonflé à partir de ses 4/5 ans. Et dit en passant, quelle que soit la couleur, la quantité ou la qualité de notre robe, le Shetland est bien entendu toujours aussi adorable.
En Angleterre, les Shetland sables rencontrent indéniablement le plus grand succès. En France, on observe de plus en plus de « bleu merle » mais tout de même moins que les sable et les tricolores.
On trouve également des shelties bicolores « noir et blanc » ou « bi-bleu » mais ils sont beaucoup plus rares. Il existerait également une couleur dite « noir et feu ».
Avec l'âge, le mâle aura un pelage beaucoup plus abondant que la femelle. La fourrure de Zorion par exemple a littéralement gonflé à partir de ses 4/5 ans. Et dit en passant, quelle que soit la couleur, la quantité ou la qualité de notre robe, le Shetland est bien entendu toujours aussi adorable.
Voici les 5 robes acceptées par le standard de la FCI :
- Le Fauve
- Le Tricolore
- Le Bi-Noir
- Le Bleu Merle
- Le Bi-Merle
1. Le Fauve (Fauve Charbonné à panachure blanche limitée "FCB") qui se décline également en :
2. Le Tricolore (Noir Marqué de Fauve à Panachure blanche limitée "NFB") qui peut être de :
3. Le Bleu merle (Bleu bigarré de noir marqué de fauve à panachure blanche limitée "BGBFB")
4. Le Bi-noir (Noir à panachure blanche limitée "NB")
5. Le Bi-Bleu Merle (Bleu bigarré de noir à panachure blanche limitée "BBNB")
Il existe d'autres robes non reconnues par la FCI : le fauve merle, le Color Headed White, le double-merle (qui n'est pas exactement une robe), le chocolat et le bringé.
Les Double-Merles ("Homozygous Merle") sont le produit de l'accouplement de deux Bleus Merles. Ce mariage est interdit en Europe car les chiens naissent dépigmentés et bien souvent aveugles, sourds et/ou présentant des troubles comportementaux. Ci-contre, Treasure une femelle qui a subi les abus de l'élevage. Malgré ces graves conséquences, certains éleveurs continuent à produire délibérément des Double-Merles.
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Le Color Headed White (dit "Blanc Envahissant" en français) est obtenu en mariant deux Shetlands portant le gène "White Factor" (gène entraînant un blanc envahissant sans modifier les couleurs de la robe du chien).
Les Shetland au blanc envahissant ne présentent a priori pas d'anomalies auditives, visuelles ou psychologiques. Il ne s'agit donc que d'un soucis d'esthétique qui est sévèrement sanctionné en France et dans tous les pays membres de la FCI. Au Canada en revanche, une tâche blanche est considérée comme un défaut mineur et n'empêche donc pas un chien d'atteindre le titre de champion Canadien du CKC. Aux Etats-Unis, ils seront disqualifiés par l'AKC mais pas par l'UKC. On peut parfois repérer un chien qui est porteur du gène : une liste blanche le long du jarret (voir ci-contre) ou une tâche sur le corps. Actuellement, de nombreuses lignées en Europe ou sur le continent américain sont porteuses du facteur blanc. Un chien porteur du facteur blanc le transmettra à 50 % de sa descendance. Un chien blanc envahissant possède les deux copies de ce gène. |
Par ailleurs, le Fauve Merle ("Sable Merle"), qui n'est pas forcément aussi évident à cerner que sur la photo à droite ci-dessous, peut s'avérer très dangereux s'il est accouplé à un autre Fauve Merle car il y aura 25% de probabilité que des chiots homozygotes pour le gène Merle naîtront avec les mêmes conséquences que celles décrites plus haut (un sable merle se comporte comme un bleu merle sur le plan génétique : il transmet le gène merle à 50 % de sa descendance). C'est pourquoi les mariages Fauve x Bleu Merle sont strictement interdits en France.
On appelle "Cryptic Merle" les chiens qui portent le gène merle mais dont le phénotype (l'apparence physique) ne permet justement pas de les considérer comme des merles. Ils sont généralement tricolores ou bicolores (noir et blanc) d'apparence. Ce n'est qu'une fois mariés qu'on se rend compte qu'ils sont en fait porteur de merle : dans le meilleur des cas le mariage aura eu lieu avec un non merle (un vrai tricolore ou bicolore) et dans le pire des cas il produira des double merles suite à un mariage avec un bleu ou un sable merle.
Les sable merles sont des "Cryptic Merle" par nature : lorsqu'ils grandissent ça devient souvent très difficile voire impossible de savoir s'ils sont porteurs de merle ou non du fait de l'atténuation des taches foncées.
L' Entretien : une double fourrure
Le Shetland a un double pelage. Le sous-poil est dense et le protège du froid. Tandis que la première couche fait effet waterproof et vous verrez l'eau perler sur ce poil lors de pluies.
Cette magnifique fourrure ne nécessite pas plus d'un entretien hebdomadaire (utiliser une brosse type poils durs sauf derrières les oreilles et à l'intérieur des cuisses et des coudes où le peigne sera nécessaire pour démêler et éviter les bourres). Il faut bien penser à aérer le sous-poil a tendance à se feutrer. Il ne faut surtout pas oublier les zones "sensibles" telles que la culotte dans son ensemble et sous les coudes. En période de mues la fréquence passera alors plutôt à un brossage par jour (utiliser un peigne).
Il faut idéalement habituer le chiot aux séances de toilettage dès son arrivée chez vous. Il doit associer cela à quelque chose de positif, plusieurs courtes séances par semaine et ce sera d'autant plus facile une fois adulte.
Les poils couvrant les coussinets (entre les doigts) doivent être idéalement raccourcis pour éviter que votre chien ne dérape sur les sols glissants.
Cette magnifique fourrure ne nécessite pas plus d'un entretien hebdomadaire (utiliser une brosse type poils durs sauf derrières les oreilles et à l'intérieur des cuisses et des coudes où le peigne sera nécessaire pour démêler et éviter les bourres). Il faut bien penser à aérer le sous-poil a tendance à se feutrer. Il ne faut surtout pas oublier les zones "sensibles" telles que la culotte dans son ensemble et sous les coudes. En période de mues la fréquence passera alors plutôt à un brossage par jour (utiliser un peigne).
Il faut idéalement habituer le chiot aux séances de toilettage dès son arrivée chez vous. Il doit associer cela à quelque chose de positif, plusieurs courtes séances par semaine et ce sera d'autant plus facile une fois adulte.
Les poils couvrant les coussinets (entre les doigts) doivent être idéalement raccourcis pour éviter que votre chien ne dérape sur les sols glissants.
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